11 mars 2009

Crinoline (4) - de 1866 à 1869


De 1866 à 1869 : Sous l'influence de la presse et des catalogues des grands magasins, qui diffusent des modèles de plus en plus nombreux, de nouvelles formes de robes apparaissent, plus simples. Ainsi La Mode illustrée, journal conservateur pour les familles, qui s'adresse à la nouvelle classe moyenne, milite pour l'abandon de la crinoline (pas seulement pour les fillettes).

▲à g. : Portrait de Elinor Rendel, née Strachey, photographie carte de visite de William Howard, 1863,
National Portrait Gallery, Londres
à dr. : Robe de fillette en twill de laine rouge et
ruban appliqué en velours de soie noire, 1868-1870,
Los Angeles County Museum of Arts, Los Angeles

▲à g. : Robe de fillette en gabardine de laine,
bordure de dentelle et application d'un ruban de velours,
Wisconsin Historical Society, Madison
à dr. : Portrait de Dorothy Bussy, née Stracher,
photographie carte de visite de Bourne & Shepherd, 1869,
National Portrait Gallery, Londres

Les jupes, moins larges, à nouvelle ligne en cône, raccourcissent, même pour les «grandes fillettes», sans montrer le pantalon de lingerie. On porte des bretelles par-dessus des guimpes. Le corsage ou la veste, au décolleté carré, à basque découpée, a des ornements géométriques et des bordures en dents de scie. Les chapeaux bas, à bords étroits, se portent sur le front.

▲à g. : Robe en lainage à carreaux et bordure de velours noir de ligne princesse, vers 1860-1869,
The Metropolitan Museum of Art, New York
à dr. : Petite fille, photographie auteur anonyme,
Musée d'Orsay, Paris sur Agence photo de la Réunion des musées nationaux RMN

▲à g. : Fillette à la poupée, par Ferdinand Roybet, 1865,
Musée d'Orsay, Paris sur Agence photo de la Réunion des musées nationaux RMN
au centre et à dr. : Robe et pélerine, vers 1869, Los Angeles County Museum of Arts, Los Angeles

▲à g. : Portrait de Camilla Teresa Serjeant, née Bassano,
photographie de Alexander Bassano, vers 1860,
National Portrait Gallery, Londres
en ht à dr. : chapeau, 1868, en bas à dr. : bottines en cuir et bois, 1868,
The Metropolitan Museum of Art, New York

A partir de 1869, les fillettes comme leurs mères, portent le pouf, soit sous la forme d'une petite jupe de dessus drapée par des fronces ou retenue par des cordons, soit sous la forme d'une polonaise à trois pans froncés.

▲à g. : Fillette en pied et en buste, carte de visite photographie
de l'album «Beautés-Modes» de Adolphe-Eugène Disdéri, 1867,
Musée d'Orsay, Paris sur Agence photo de la Réunion des musées nationaux RMN
à dr. : Ensemble comprenant une jupe ronde, une robe de dessus et une jaquette à basques
en alpaga beige bordé de laine bleu vif, vers 1868, Musée Galliéra

▲à g. : La princesse Beatrice of Battenberg, photographie carte de visite de W&D Downey, 1868,
National Portrait Gallery, Londres
à dr. : Tunique en taffetas de soie rayée d'un ensemble pour fillette avec jupe, 1870,
The Metropolitan Museum of Art, New York

La crinoline disparaît en 1869 pour laisser place à la tournure, que les fillettes seront dispensées de porter. Mais elles n'échapperont pas au style «tapissier» surchargé en décor.

(à suivre : Les caractéristiques types de la mode du Second Empire)

1 commentaire:

  1. Magnifique..si je trouvais des patrons quel bonheur..mes poupées seraient si belles😉

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